Une septième journée qui a débuté sur une mauvaise note mais qui s’est bien terminer. Mardi le 6 novembre j’étais en feu, j’avais écris 800 mots sur mon heure de diner. D’ordinaire dans une excellente journée j’atteins rarement les 500. Confiant et satisfait, je suis allé, avec ma copine pour un rendez-vous a la grande métropole montréalaise. Après un trajet pénible dans le trafic Montréal ponctué par ses travaux, ses ponts et l’heure de pointe j’ai déposé ma copine chez sa mère. Pour ne pas laisser son frère cadet est seul, elle y demeure pour la semaine alors que sa mère est partie pour les plages mexicaines. Je rentre donc à la maison épuisé de ma journée et de la route. Je sors les chiens en vitesse, les pauvres au passer un long 13 heures. Je suis fier d’eux, il n’y pas de dégât. Une fois leur besogne accomplit, je les nourris et fait de même. J’opte pour la facilité et la rapidité. Une petite pièce de viande et des restants de la veille. Je séquestre une bière Tchèque, cadeau de mon bon ami Pierre-Luc qui l’a oublié lors de notre fête d’halloween. Je cours presque dans l’escalier menant a l’étage. Chaque second m’est important. Je m’assis devant le portable, avant de commencer, je pèse sur le bouton « Play » de ma petite stéréo. La musique m’aide à entrer dans ma transe d’écriture. Il est déjà tard lorsque je commence. Je réussi quand même à remplir mon quota et a le dépasser un peu. Je sauvegarde le tout et passe appel à ma copine pour lui souhaiter une bonne nuit. Épuiser je me couche a mon tour. Je pose la tête sur l’oreiller heureux de m’avoir contraint à écrire. Mais voila, le septième jour se lève, je m’extirpe difficilement du lit et me traine jusqu'à mon boulot. L’heure du diner arrive enfin et exciter j’ouvre mon document d’écriture. Je relis les dernières lignes écrites la veille et je constate avec horreur qu’elles sont affreuses, incohérente et trop précoce a la chronologie de mon roman. Elle ne mène nulle part. Les mots restent coincés, chaque lettre est pénible. Je n’arrive à saisir les idées qui pourraient ramener l’histoire sur la bonne voie. Après une agonie de 45 minutes j’abdique, je n’y arrive tout simplement pas. Plus décidé que jamais je retourne chez moi avec la motivation de réécrire ce passage maudit. La frénésie me gagne et la bête en moi libère sa furie. Les mots tombent comme autant de corps sous ses griffes. Il est 11 :30, les yeux me brulent, j’ai un début de migraine et je constant que je suis quasiment a la marque des 15 K mots. Avec 14 824 au décompte, je sauvegarde mon travail m’accorde une nuit de sommeil des plus mérités. J’ai le sourire aux lèvres alors que je m’endors car je sais que je suis de retour sur la bonne voie, mon roman prend forme.
C’était une nouvelle tranche de ma vie de Nanoïste, Je vous revois dans quelques jours, pour une autre mise à jour.
Merci de me lire, m’écouter et de me supporter dans cette passion, ce délire que d’être écrivain.
Jeannot Aka Nhim