mercredi 14 décembre 2011

Processus d'écriture et procrastination

    Suite à ma dernière publication, j’émets le souhait de vous parler un peu plus en détail de mon processus de création. Je suis en général un bourreau de travail « procrastinateur ». Je m’explique; il m’est parfois pénible de commencer une tâche mais une fois que la motivation s’installe, je me lance à fond. Alors il faut éviter que je m’enlise dans mon confort et ma routine. Ma motivation est généralement stimulée par une image (mentale ou physique), une chanson (ou plutôt un sentiment tiré d’une chanson), un échéancier ou comme dans ce cas présent, un défis personnel. Pour vous donnez un exemple plus concret, prenez  « L’homme et la sirène ». Tout au long du processus d’écriture, j’écoutais du « Great Big Sea » pour me mettre dans une ambiance maritime et je pensais à ma douce épouse. Je tentais d’écrire mes chapitres en rapport avec ses possibles réactions. Je voulais la touché, la faire rire, la faire rêver et la faire voyager. Après tout c’était mon cadeau de mariage que je lui offrais. Comme je l’ai mentionné dans un « post » antérieur, après cette histoire, je me suis retrouvé dans un état second. J’étais incapable d’écrire. Ce n’est pourtant pas le nombre de projets qu’il me manquait. J’étais dans une sorte de dépression d’auteur, un post-partum d’écrivain. Après avoir passé par différente phase, j’ai commencé à faire des recherches et je suis tombé sur des articles forts intéressant.  L’un deux m’a particulièrement marqué. Il comparait l’écriture au sport et a la musique. Pour exceller dans une discipline, il faut pratiquer et persévérer malgré l’humeur. Il n’y a pas de recettes miracles. C’est un peu idiot mais l’être humain à tendance à se tourner toujours vers la voie de la facilité.

Si c’est en écrivant que l’on devient écrivain alors par tout ce qui m’est cher je serai écrivain malgré ma procrastination et mon humeur renfrognée.

Nhim


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