jeudi 8 septembre 2011

L'homme et la sirène - Chapitre IX

Chapitre IX

Le présent.

Monsieur Abbott pris une gorgée de thé et continua.

-Ce fut les dernières paroles qu'il me dit lors de ce voyage. je ne me suis jamais rendu aux cabines. le vent et la pluie m'ont aveuglé et je n'ai pas vue la vague qui s'est abattue sur le pont. Une fois à la mer je me savait perdu. Il ne servait à rien de crier ni même de nager. J'ai tenter de résister mais après trois vague je n'avait plus de force. Lorsque la quatrième s'est écrasé sur moi, m'entrainant vers le fond mes force m'ont abandonnées. Épuisé et désorienté, j'ai perdu connaissance. Termina t'il son récit. Il contempla sa tasse vide, se leva et alla chercher la bouilloire.

-Que s'est il passé ensuite. Lâcha Paul en tendant sa tasse pour un réchaud. Ca ne peut pas finir comme de cette façon et ça n'explique toujours pas pourquoi tu es rester célibataire.

-J'y arrive, j'y arrive. Se récria le vieil homme, en regardant le plafond.

-Alors? répéta Paul;  peu affecter par la saute d'humeur de son frère ainé.

Francis se rassis, fit tourner le contenu de sa tasse, pris une bonne inspiration et poursuivit son récit.

-Lorsque j'ai reprit connaissance, j'étais étendu sur la plage qui borde cette maison en contrebas. J'avais les poumons en feu, le regard flou et un affreux gout de sel en bouche. J'étais faible mais en vie. Je suis rester allongé un long moment, tentant de me rappeler les derniers événements. Je me souvenais du la tempête et de la vague qui m'a projetée emporter mais pour le reste, rien a faire, c'était le néant complet. Lorsque je me suis finalement mis débout, Merluna m'est apparue au milieu des vagues. Sur son visage je pue lire le soulagement et la fatigue, s'est beau yeux était cerner. tant bien que mal je me traina jusqu'a elle. Elle me raconta comment elle avait faillit arrivée trop tard et comment elle avait passé la nuit à me garder la tête hors de l'eau. Elle me raconta aussi comment ce geste lui avait couté son habilité de se transforme en femme. Les lois des mers était strict, on ne venait pas en aide au humain. Elle n'en était pas triste. Car elle me confessa son amour éternelle pour moi et que ce sacrifice était bien léger en comparaison. Le seul fait de me savoir vivant était une récompense pour elle. Je l'étreignis sur mon cœur la couvrant de baiser et lui jurant que mon amour était réciproque. Nous restâmes ainsi un moment puis elle brisa notre étreinte. Elle sortit une corne de narval d'une besace qu'elle portait en bandoulière et m'en fit cadeau. Elle m'invita aussi d'en faire une flute.
-lorsque tes jours sur la terre ferme seront à leur fin, que tu aurais vécu une vie heureuse et pleine, revient sur cette plage et joue le tout premier air de notre rencontre. À ce moment seulement je reviendrai. Me dit elle. Termina Francis.

Francis attendit les commentaires de son frère.

-C'est une belle histoire Francis. Commenta Paul. Mais franchement, une sirène et une corne magique c'est dur a avalé. renchérit il sceptique.

-C'est pourtant la vérité, je te l'avais dis que je tu ne me croirais pas. Rétorqua son frère.

-Allez dit le moi, tu as tout inventé pas vrai? Railla Paul secouer par un léger gloussement.

-Ça ne me dérange pas que tu ne me crois pas, tu peux même te moquer mais je tiens à te dire que tout ce que je t'ai raconté sont strictement les faits. réaffirma le vieil homme calmement mais peu irrité. Si tu ne me crois pas, accompagne moi a ma remise et je te montrerai la corne. Offrit-il

-Bon aller ça va, j'ai compris te froisse pas. coupa le cadet.

Il y'eue un petit moment de silence entre les deux frères. Puis l'horloge sonna les quartes heures.
-Bon dieu, je dois te laisser, il faut que je passe prendre Patricia à son bénévolat. Je suis heureux te t'avoir revu Francis. Tu me pardonne pour tout a l'heure? interrogea t'il.
-Bien sur c'est sans rancune. céda M. Abbott

            Les deux frères sortirent de la maison et se donnèrent une accolade. L'ainé regarda son cadet s'en aller dans sa Cadillac rutilante et lui envoya de grand signe de la main en guise d'au revoir. Une fois seul, le vieil homme retourna a l'intérieur et s'assit au salon dans sa chaise a bascule et se berça. Le mouvement lui rappelait le doux tangage des vagues. Il se berça ainsi longuement, ne prenant une pause que pour le souper puis revins s'assoir et réfléchir. Il se berça toute la soirée et réfléchit longuement. Le soir venue alors qu'il reposait sous une couette épaisse, ses pensées avaient atteint maturité et sa décision fut prise.

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