mercredi 7 septembre 2011

L'homme et la sirène - Chapitre VIII

Chapitre VIII


            Dépité le jeune homme sortit. Une heure plus tard, le capitaine prit sa longue vue et scruta à nouveau l'horizon. L'orage semblait tourner et se diriger dans cette direction. Il referma l'instrument d'un coup sec. Son nouveau matelot avait soit de sacré bon yeux ou une intuition perspicace. Le Capitaine Kean n'était pas le genre d'homme à faire la sourde oreille au bon sens. Pour faire bonne mesure, il ouvrit le tube de communication et ordonna au machiniste de mettre les moteurs en routes. Mieux valait faire preuve de prudence en cette période de l'année. Francis, retourna à la proue, découragé, espérant y trouver son amie qui malheureusement n'y était plus. Il se retourna et fixa la masse noir qui grossissait au loin. Au bout d'un moment le bateau frémit. La cheminer cracha une boule de fumé grise suivit d'un flot continu. Peu à peu, le navire prit de la vitesse projetant une écume blanche de part et d'autre de la coque. Le capitaine l'avait finalement écouter. Ses craintes se dissipèrent à chaque mile nautique que le bateau franchissait. La Journée passa longuement. Malgré la mise en route des moteurs, la tempête prenait le dessus et avalait l'écart entre eux. L'on pouvait, à présent, distinguer l'immense colonne menaçante de nuage obscur roulé à la surface des flots. Francis ne pouvait s'empêcher de revoir le visage inquiet de la belle sirène. Impuissant, il alla se changer les idées à la cafétéria avec Greg, rejoignit par la plupart des marins qui n'étaient pas de quart. Chacun racontait des histoires de tempêtes. Les plus expérimentés se vantaient d'avoir connu bien pire, mais tout le monde savait qu'il ne fallait qu'une vague, plus grosse que les autres, pour faire chavirer le bateau. Le soir venu une pluie froide s'abattit le pont supérieur. Il devenait évident que la tempête les frapperaient de plein fouet sous peu. La plupart des hommes préféraient rester à l'abris à l'intérieur pour se protéger de la nature déchainée. Le bateau tanguait fortement à présent et les vagues devenait monstrueuses. La puissance des vents avait arraché la voilures. Inquiet pour le capitaine, qui était à la barre depuis plus de 16 heures, Francis alla le trouver. En ouvrant la porte, la pluie et le vent l'assaillirent. À plusieurs reprise il dérapa sur le pont détrempé. Les bourrasques tentèrent de le projeté par dessus bord plus d'une fois. Il réussit toutefois a grimper l'escalier menant à la cabine en s'accrochant fortement a la rampe. Lorsqu'il fut enfin à l'intérieur, il était transit et mouillée de bord en bord.

-Comment allé vous Capitaine. Dit-il soucieux

-Comme un homme qui est heureux d'avoir écouté l'avertissement de son matelot. Répliqua Kean souriant.

-Comment pouvez-vous sourire dans moment pareil. Questionna le jeune homme.

-Lorsque tu aura navigué aussi longuement que moi, tu comprendras que la mer offres et prends comme bon lui semble. Alors, lorsque tu prends la barre de ton navire tu laisse; tes soucis, tes regrets et tes peurs derrière toi et tu embrasse le moment présent, le cœur léger. La mer m'a tant donner. Si elle décide de me prendre, alors soit.

            Francis garda le silence et regarda son capitaine avec une admiration grandissante. Peu à peu, son angoisse se résorba et il se sentit en paix devant les événements. Après tout, que pouvait-il y changer.

-Peux-tu faire quelque chose pour moi. Demanda Kean sans le regarder.

-Bien sur capitaine, tout ce que vous voulez. s'exclama t'il fervent

-Retourne au cabine mon gars, rassure les, joue leur un morceau, calme leur esprit. Demanda t'il en le fixant droit dans les yeux.

-Avec plaisir mon capitaine. Répliqua t'il transporter par sa mission.

-Fait attention sur le pont, je ne voudrais pas perdre mon nouveau second. Ajouta le capitaine

-Moi? vous êtes sérieux. Bafouilla Francis.

-Aussitôt que l'on touche terre, je te fais enregistré comme tel. Tu as fais preuve de vigilance en m'avertissant. Cette tempête nous aurais tous surpris si ça n'eue été de toi. Dit-il souriant devant l'air ravi du jeune homme. Va maintenant.

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