mardi 6 septembre 2011

L'homme et la sirène - Chapitre VII

Chapitre VII

            Le lendemain, le bateau accosta et les matelots attribués à la corvée de chasse descendirent à terre. Francis passa ses journée dans un état second a fixer la mer; la douce Merluna lui manquait. Les exécutait ses corvées machinalement, revant d'étreindre la belle sirène. Même Greg fini par s'en rendre compte.
Un matin alors que le jeune homme était assis a la cafétéria devant son dejeuner à peine entamer, le cuisinier vint le voir.

-Hey Francis ça va. t'a pas l'air dans ton assiette sans faire de mauvais jeux de mots. Commença son ami.

-Hein. quoi, comment dis-tu? marmonat il en remarquant la présence de son ami assis en face de lui.

-Je t'ai demander si ça allait, tu viens ici tu mange comme un moineau et tu ne cesse de regarder par le hublot. qu'est-ce qui ne va pas mon vieux. s'inquièta l'homme.

-Nah t'inquiète pas Greg je dors mal c'est temps-ci c'est tout. Mentit-il. en songeant que ce n'était pas totallement faux.

-Bah je comprends, tu as hâte de reprendre la mer c'est ça? répliqua Greg.

-Oui c'est tout à fait ça. dit il soulagé de la diversion. il n'aurait pas supporté un interrogatoire. Bon je vais retourné a mes taches a plus tard. lacha le garcon en se levant.

-Oui pas de problèmes. Termina le cuisinier un peu rassuré.


            Les hommes revinrent finalement de la chasse au phoque après 8 jours et le bateau repartit enfin. Tous les soirs après les leçons donné à Greg, Francis entonna "le chant de la sirène" comme il se plaisait à l'appeler et la belle Merluna se présentait toute souriantes. Il passa toutes ses nuits en sa compagnie a discuter, à apprendre a se connaitre, à découvrir les différences entre humains et sirènes, à partager des fous rires et comme ce soir, à échanger un tout premier baiser, doux, gêné et un peu maladroit. Pour les deux jeunes amoureux ces moment étaient magiques. Puis le surlendemain arriva et avec lui, l'annonce de la dernière journée de voyage. Lorsque Merluna vint à Francis cette nuit là, elle était en émois, une tempête s'approchait à vive allure, quelque chose d'énorme.
-Tu dois avertir ton capitaine. Commença t'elle paniquée. Tout le peuple des mers en parle, il y aura des vague immenses, votre navires ne tiendra pas le coups. Le supplia t'elle

-Tu en es certaine. S'enquit il en la prenant par les épaules

-Oui. acquiesça t'elle avec force.

-Très bien, je vais l'avertir tout de suite. La rassura t'il, puis l'embrassa et partit à la course vers les cabines. Un peu rassurer Merluna retourna à la mer tout en restant près.
            Francis monta quatre a quatre les marches menant au poste de commande du navire et pénétra en trombe dans la cabine.


-Hey! On ne rentre pas ici comme dans une grange. Qu'est-ce qu'il y'a matelot de si urgent pour que tu défonce la porte avec la furie d'une tempête. s'écria le capitaine d'une voix forte et bourru tout en fusillant l'intrus, indigné.


Pris un peu de cours et réalisant qu'il n'aurait pas de deuxième chance il joua le tout pour le tout.


-Vous ne croyez pas si bien dire capitaine. Il y'a une terrible tempête qui fonce droit sur nous. affirma t'il laissant un moment pour que le message prenne son effet. Puis renchérit: nous devons pousser les moteurs et rentré au plus vite ou accoster et faire descendre tous le monde a terre ou ce sera une tragédie.


Le capitaine Kean le considéra un moment sans sourciller comme s'il cherchait le moindre doute dans l'allégation de son jeune matelot.


-Tu en es sur. Commença t'il lentement d'une voix profonde.


-Oui absolument. Jura t'il sincère.


Le capitaine regarda ses instruments de bord puis l'horizon. Une mince ligne noir se dessinait effectivement a l'horizon.
-Je comprend tes craintes et je les prends en note, mais n'aie crainte nous aurons amplement le temps d'accoster.
-Mais... Objecta Francis.
-Je suis le capitaine et seul maitre a bord. Trancha t'il sèchement
- S'il fallait rentré a chaque tempêtes, rajouta t'il,  il n'y aurait pas un marin sur les mers. Alors retourne a tes corvées. c'est un ordre.

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